Découvrons l’histoire de ce quartier qui a su conserver une atmosphère villageoise. On lui accole de nombreuses étiquettes : populaire, folklorique, pauvre, très bruxellois…
Au 13ème siècle, il se tenait à l’extérieur des murs d’enceinte de la ville. Quand la cloche du soir sonnait, sa population quittait le centre et regagnait le faubourg. S’y concentraient les activités indésirables dans la cité, malodorantes comme les tanneries, ou amorales comme la prostitution.
De nombreuses institutions religieuses s’y installent pour s’occuper de cette population défavorisée. En particulier s’y établit la congrégation des soeurs Apostolines de la communauté "Mariam Colentes", en latin "celles qui honorent la Vierge Marie". Le nom Mariam Colentes est contracté en Maricolles, pour finir en Marolles.
Ce quartier a aussi été une terre d’accueil pour des communautés exilées, Républicains espagnols après 1936, Turcs, Marocains, ou Juifs fuyant les persécutions nazies, comme en témoignent les tristes "pavés de mémoire" qui jalonnent certains trottoirs.
Vous connaissez probablement déjà les boutiques vintage de la rue Haute, le marché aux puces de la place du Jeu de Balle ou les nombreuses fresques BD du quartier. Mais découvrons également des lieux insolites comme le Palais du Vin, les Archives, une école maternelle construite par Victor Horta, une cité sociale remontant à 1914, le Mont de Piété, certains des plus vieux estaminets de la ville et les nombreuses impasses encore présentes...

La visite sera menée par Geneviève Van Tichelen, guide-conférencière et animatrice de "l’Art de l’Histoire".

Le paiement est à faire DÈS L’INSCRIPTION par virement sur le compte BE08132553450113 BIC BNAGBEBB en précisant votre nom, prénom, et le titre de la visite.